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Commentaires

1. Le mardi 26 décembre 2017 à 09:30, par Charbonnel

BONNES FETES, EVELINE ! SOYEZ HEUREUSE ET VOLONTAIRE (EN MEME TEMPS).

2. Le mardi 26 décembre 2017 à 14:26, par Julos

Mon dieu quel bonheur, mon dieu quel bonheur...
d'avoir un fils artiste-photographe !
;-)
Que 2018 soit aussi fertile en billets lumineux et utiles qu'a pu l'être l'année qui s'achève.
Tous mes vœux à l'hôtesse de ces lieux ainsi qu'à toutes celles et ceux qui font vivre le blog par leurs remarques, contributions et commentaires.

JuLos.

3. Le mardi 26 décembre 2017 à 17:22, par Laurent CARLE

QUE L’ANNÉE QUI S’ANNONCE TE SOIT DOUCE ET JOYEUSE !

4. Le mercredi 27 décembre 2017 à 08:40, par Pierre Frackowiak

Bonne année à toi, chère Eveline, à tous ceux que tu aimes.
Bonne année à ton blog, à ses soutiens, à ses contributeurs, même aux plus réactionnaires avec l'espoir qu'ils découvriront que l'éducation n'est pas une question de techniques, de mécanique, de mémoire, de domination de l'adulte, de réception/fixation/contrôle/remédiation, mais une activité humaine, sensible, enthousiasmante, mettant l'intelligence et les émotions au cœur d'un projet démocratique, généreux, émancipateur, moderne.
N'oublie pas que les enseignants ont plus que jamais, face à "l'immobilisme en marche" et à l'autoritarisme sclérosant, face à l'inertie du monde politique et syndical quant à l'école, à la faiblesse des mouvements pédagogiques, besoin des bulles d'oxygène que tu diffuses si généreusement.

5. Le mercredi 27 décembre 2017 à 10:13, par Laurent CARLE

J’oubliais. Santé et bonheur aux lecteurs et contributeurs de ce blog !

Que les petits qui sont au CP cette année apprennent avec plaisir à lire en lisant plutôt qu’être obligés de s’ennuyer à apprendre les règles de décodage pour déchiffrer ! Qu’aucun enfant n’ait à « lire » le « son mon » ou le « son son » après avoir déposé son cerveau sur la table du labo de neuroscience.

Que vienne le règne de l’intelligence lumineuse et lucide dès cette année !

6. Le vendredi 29 décembre 2017 à 09:29, par alain l.

Bonne année Eveline ... Nous aurons besoin de tes éclairages ... et de ta force de conviction ...

Oui 2018 sera certainement une année difficile pour les pédagogues ...

youtu.be/itACOKJHYmw

Mais l'intelligence finira par l'emporter , j'en suis certain ...


Juste pour Ynami, je sais très bien qu'il ne sera jamais lu dans toutes les écoles de France ... et de Navarre ;-) ... Mais depuis bien longtemps je me suis donné objectif de moyens et non de réussite...
J'ai simplement l'espoir qu'il soit perçu comme un petit exemple d'une action "mettant l'intelligence et les émotions au cœur d'un projet démocratique, généreux, émancipateur, moderne."

@micalement
alain

(Et merci au passage pour tes vœux pour mon anniversaire sur Facebook... Pressé de répondre, je crois que au lieu d'envoyer ma réponse j'ai en fait effacé ton message... Sans doute un acte manqué ... )

7. Le vendredi 29 décembre 2017 à 09:44, par Julos

Afin d'illustrer les mots"intelligence", "lumière" et "lucidité" permettez-moi d'extraire quelques pépites d'un texte du linguiste Claude Hagège à propos de cette "fausse bonne idée" de grammaire inclusive :

"...[Les luttes légitimes qui sont conduites depuis la Révolution pour abolir l’inégalité entre les sexes sont d’ordres social et politique. Elles ont produit des résultats certains, même s’il est vrai qu’il reste beaucoup à faire, comme le montre un combat voisin, omniprésent dans les débats actuels, celui des femmes contre la violence et les agressions sexuelles commises par des hommes assurés de leur pouvoir.
Mais aucune intervention sur la langue n’a produit de résultats sur la relation entre les sexes, ainsi que le font apparaître les histoires de l’arabe, du mandarin, du russe, etc. Certes, la langue porte des marques de la domination masculine. Mais ce n’est pas langue elle-même qui est sexiste. Ceux qui le sont, ce sont les hommes...]...

... C’est une illusion que de vouloir extirper de la langue les traces de la domination masculine. En revanche, c’est un combat sain et nécessaire que de s’en prendre au sexisme dans la société."

Après avoir lu ça (et plus encore en lisant l'intégralité du texte si l'on est abonné au monde.fr) on peut raisonnablement abordé l'année nouvelle avec optimisme. Non ?

8. Le dimanche 31 décembre 2017 à 02:33, par Sébastien Lemoine

Bonne année à toutes et à tous même à ceux qui ont subit des injustices soit des drames ou des tragédies directes ou indirectes.

Puisque l'on parle d'émotion et d'intelligence dans les commentaires, je vous envoie aux livres d' :

* Henri Wallon notamment « La vie mentale » préfacé/introduit par Émile Jalley. On y a apprend que l'émotion est une forme spéciale d'activité. Ainsi, « Toutes les émotions : plaisir, joie, colère, angoisse, peur, timidité, peuvent-être ramenées à la manière dont le tonus se forme, se consomme ou se conserve. ». Bien que complexe, c'est le livre le plus simple pour aborder et débuter Henri Wallon.

Émile Jalley a également édité les textes et les articles de Wallon aux éditions L'Harmattan en 6 volumes (+ 1 volume de Germaine Wallon). On y retrouve aussi pratiquement toute la bibliographie d'Émile Jalley chez l'Harmattan.

Avec Jean Piaget dialecticien, Lev Vygotski, Leontiev, Henri Wallon permet de donner un cadre théorique à la dite psychologie du XXI qui se veut scientifique mais qui est plutôt psy-technique pour faire l'analogie avec la géotechnique qui n'a rien du tout de géologique. Comme partout la technique - parce que privatisable - cherche à imposer la mesure comme une foi. Ce qui génère des conflits entre technicité et scientificité (Giulia Anichin et al, ISTE, 2017).

* Yves Richez « Détection et développement des talents en entreprise » (ISTE, 2017) qui concerne aussi la pédagogie. Ce que je nomme la « théorie du talent » d'Yves Richez est un dépassement dialectique de la théorie pragmatiste d'Howard Gardner sur les intelligences multiples. Et, elle se consilie (sic) sans l'avoir cherché à la psychologie complexe dont Henri Wallon où l'« on ne saurait distingué l'intelligence de ses opérations ».

Je l'ai un peu utilisée ici, de manière générale, dans des commentaires sur la lecture. Je mettais en avant 3 modes opératoires naturels déterminants à la lecture :
+ Spatial dans sa composante émulative et non a priori dans l'extrapolative (créative) (se consilent avec une découverte de René Zazzo in « où en est la psychologie de l'enfant ? », 1983));
+ Linguistique dans sa composante figurative et non, ni même a posteriori dans sa composante phonétique ;
+ Musical de composante tonique ou rythmique (je ne sais pas laquelle des composantes est déterminante))

Ça me permet de comprendre comment des sourds, des aveugles et les trois sourdes-muettes aveugles connues de la littérature ont appris à lire.

Et enfin, j'attends avec impatience le prochain livre d'Éveline.

Merci, et meilleurs vœux.

Sébastien

9. Le lundi 1 janvier 2018 à 20:04, par David.S

Bonnes et heureuses années à tous ! Et une santé de fer !
Meilleurs vœux à tous également et notamment à "l'hôtesse de ces lieux" comme le dit si bien Julos.

En espérant vous lire (tous ceux qui ont répondu au-dessus) le plus souvent possible durant cette nouvelle année.

10. Le mercredi 3 janvier 2018 à 12:06, par Dominique Grandpierre

Bonne année chère Evelyne.
Bonne année à vous tous, lecteurs, contributeurs de ce blog.
Par vous, grâce à vous, que cette année 2018 récolte les fruits de votre moisson !
Je vous souhaite, chère Eveline, une année riche en émotions !
Et, j’aimerais vous offrir comme cadeau de nouvelle année ce texte de Claude Lelièvre, historien de l’éducation

Blanquer et la maladie imaginaire
Le ministre de l’Education nationale (« l’inspecteur gadget » selon « Marianne ») s’avère incorrigible en brandissant son épouvantail à moineaux : la méthode globale. Qu’est-ce qui pourrait le guérir : une parodie méritée, le ridicule ?
Blanquette. - Je vais de ville en ville, de province en province, pour chercher d’illustres matières à ma capacité, pour trouver des maladies dignes de m’occuper, capables d’exercer les grands et beaux secrets que j’ai trouvés. Je dédaigne de m’amuser à ce menu fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de fiévrottes, à ces vapeurs, et à ces migraines. Je veux des maladies d’importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, c’est là que je me plais, c’est là que je triomphe ; et je voudrais, Monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire pour vous montrer l’excellence de mes remèdes, et l’envie que j’aurais de vous rendre service.
Professeur des écoles Arguant- Je vous suis obligé, Monsieur, des bontés que vous avez pour moi.
Blanquette. - Donnez-moi votre pouls. Ahy, je vous ferai bien aller comme vous devez. Hoy, ce pouls-là fait l’impertinent ; je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. Quelle est votre grande référence ?
Professeur des écoles Arguant.- Monsieur Roland Goigoux.
Blanquette.- Cet homme-là n’est point écrit sur mes tablettes entre les grandes références. De quoi, dit-il, que vous êtes malade ?
Professeur des écoles Arguant- Il dit que c’est de la compréhension ; et d’autres disent que c’est du vocabulaire.
Blanquette. - Ce sont tous des ignorants, c’est de la Globale que vous êtes malade.
Professeur des écoles Arguant. - De la Globale ?
Blanquette. - Oui. Que sentez-vous ?
Professeur des écoles Arguant- Je sens de temps en temps des douleurs de tête.
Blanquette. - Justement, la Globale.
Professeur des écoles Arguant. - Il me semble parfois que j’ai un voile devant les yeux.
Blanquette. - La Globale.
Professeur des écoles Arguant. - J’ai quelquefois des maux de cœur.
Blanquette. - La Globale.
Professeur des écoles Arguant. - Et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre, comme si c’était des coliques.
Blanquette. - La Globale, la Globale, vous dis-je. Que vous ordonne votre grand référent pour nourriture ?
Professeur des écoles. - Un bouillon de culture.
Blanquette. - Ignorant.
Professeur des écoles Arguant. - Il dit que ceux qui ont de l’expérience combinent analyse et synthèse.
Blanquette. - Ignorant.
Professeur des écoles Arguant. - Il dit que c’est dans le bon dosage des activités et de leur tempo que réside le secret
Blanquette. - Ignorant. Ignorantus, ignoranta, ignorantum. Non, C’est de la Globale qu’il s’agit ! Pour en guérir, rien de mieux qu’une nourriture vraiment consistante. Commencez par faire cuire dans une casserole une dinde en morceaux avec de l’eau à hauteur de la viande. Dans une casserole à part, démarrez le roux : faites fondre le beurre, ajoutez la farine, remuez et faites cuire trois minutes. Poêlez au beurre les lardons et les champignons. Et vous aurez la blanquette de dinde à l’ancienne
Claude Lelièvre
Voir le blog de Claude Lelièvre

11. Le jeudi 4 janvier 2018 à 11:46, par Julos

Que l'auteur de ces lignes soit grandement remercié pour son habileté à faire rire de la sorte ! Pourtant, la ritournelle est agaçante à souhait... Ridicule en effet pour certains d'entre nous, tragique et dramatique pour ceux qui en subissent chaque jour les effets, qu'ils soient petits ou grands, enseignants ou parents...

:-(

12. Le jeudi 4 janvier 2018 à 17:15, par Laurent CARLE

Claude Lelièvre pointe avec humour les naïves maladresses d’un ministre réactionnaire et à travers lui les absurdités intellectuelles de la ligue des gardiens de l’ignorance.

Malheureusement, les stupidités ministérielles, moins ridicules qu’elles n’y paraissent, seront reçues comme des vérités « avérées » par la plupart des professionnels. L’inculture éducative n’a pas fini d’étonner Molière.

L’intention des idéologues de la bourgeoisie et des grands prêtres n’est pas le débat pédagogique, ou le simple souci de protéger les enfants des effets supposés nocifs d’une méthode « globale » ou, au cas où celle-ci ne se pratiquerait nulle part, de la « mixte ». Ce ne sont qu’apparences et camouflages. Il ne s’agit pas d’améliorer l’école, ce serait fait depuis longtemps, mais de la contenir quoi qu’il en coute dans sa fonction éliminatrice d’abord, sélective ensuite. L’intention implicite est de sauvegarder la peur du changement dans l’opinion publique et de protéger l’ignorance pédagogique qui alimente la culture professionnelle des enseignants. Il faut faire peur pour maintenir la peur, mère de l’immobilisme. Sans cette propagande déguisée en épouvantail de type « au loup ! », « au voleur ! », la pédagogie pourrait intuitivement et spontanément pénétrer dans les écoles, les enseignants risqueraient de se lancer avec enthousiasme et sans crainte dans des recherches individuelles ou en groupe, voire de lire des ouvrages de pédagogues et de faire appel à des mouvements pédagogiques. Les élèves français, tous lecteurs à leur entrée au collège, finiraient par enclencher un changement irréversible. La « subversion » est une menace permanente pour le conformisme. L’urgence est donc de maintenir l’ignorance collective, d’éloigner l’esprit critique de l’école et, une fois l’école finie, d’offrir des tribunes à l’illettrisme populaire entretenu par les divertissements de masse. Bien avant le lycée, dès les premières années, l’école primaire, qui doit fonctionner comme le champ clos de la concurrence « libre et non faussée », abandonne sur le sable de l’arène les cadavres des enfants du peuple, afin que la compétition individuelle au lycée se joue uniquement entre enfants « de bonne famille ».

Il y a deux siècles, l’aristocratie a changé ses rituels, la bourgeoisie a pris la place de la noblesse de robe ou d’épée. Le pouvoir se conquiert à présent par l’argent ou par la culture. Avant de couronner les gagnants « méritants » il convient de mettre à l’écart les indignes. La méthode précoce pour éliminer et trier les va-nu-pieds se concrétise dans l’enseignement de la syllabation.

Une élite oligarchique élégante et brillante au-dessus d’un peuple à l’esprit chétif ! La hiérarchie sociale est respectée, la culture pour l’élite, la téléréalité de « divertissement » et les ragots « sociaux » pour les autres.

13. Le samedi 6 janvier 2018 à 11:39, par Pierre Frackowiak

Je suis bien d'accord avec Laurent...
J'ajoute... pour assombrir encore le tableau noir en m'en excusant...
L’un des obstacles majeurs au progrès en éducation et à la démocratisation qualitative du système est le totalitarisme des disciplines scolaires, avec leur didactique, leur logique interne, leur structuration du simple au complexe imposée par des savants qui se délectent de l’abstraction, pour des enfants considérés comme des tables rases sans intelligence. Cette chape de plomb sur l’éducation est d’autant plus lourde que l’opinion publique est conditionnée depuis toujours par des manipulations magistrales, elle croit qu’il ne peut pas y avoir d’alternative.
Pourtant quand on explique simplement que le simple conçu par l’adulte est horriblement compliqué, que le complexe est le plus simple, on reconnaît généralement l’évidence, mais on est incapable de l’appliquer à la pédagogie. Le point, la droite, l’angle sont infiniment plus complexes que la boîte à chaussures. La lettre, la syllabe, le son, qui n’ont pas de sens, sont des abstractions infiniment plus complexes qu’un écrit de l’environnement ou qu’un texte qui évoque quelque chose, qui permet des mises en relation avec des connaissances, notamment non scolaires, antérieures.
Evidemment, ce totalitarisme des disciplines « arrange bien » les décideurs et les conservateurs de tous bords. Et quand il est renforcé par les corporatismes disciplinaires des enseignants, il a toutes les chances de se pérenniser. Leur formation que l’on se garde bien de changer renforce la fossilisation. Les 7 savoirs nécessaires à l’éducation d’Edgar Morin sont enfermés dans des placards couverts de poussière. L’intelligence et les émotions sont soigneusement ignorées. Le cloisonnement rigide des disciplines et des sous-disciplines interdit de penser que l’on apprend à penser, à s’exprimer, à lire et à écrire dans toutes les disciplines.
Quand pourra-t-on bousculer et remettre en cause cette chape de plomb ?
Je pense que la guerre pédagogique est perdue après l’échec annoncé de la refondation (et sans doute prévu, comme ce fut le cas de la loi d’orientation de 1989), que l’historien Claude Lelièvre n’a pas encore analysé, et avec l’arrivée majestueuse d’un ministre ultra réactionnaire très habile.
Mais les enseignants progressistes, engagés pour une réelle démocratisation de l’éducation, ont encore et toujours besoin d’être soutenus.

14. Le samedi 6 janvier 2018 à 17:51, par Julos

Je viens d'apprendre que l'un de mes petits neveux (un enfant adorable sur le plan relationnel, très sociable, et qui semble malin comme tout) a démarré une session rééducative chez une orthophoniste : il est en CE1 et serait "dyslexique"... selon sa maîtresse. D'après sa mamie (ma sœur donc), il "lirait bien" mais aurait des problèmes pour écrire les mots. Exemple : pour écrire le mot [carotte] il sait qu'il y a un R mais il ne sait pas où (sic !)
Je n'ai pas encore eu l'occasion d'échanger avec les parents mais j'ai mis en garde ma sœur sur l'utilisation du concept de dyslexie et des usages abusifs que l'on peut en faire.
Ce petit bonhomme fait vraisemblablement partie des "victimes" innocentes de ce poison, inoculé aux élèves de cp et même avant et qui consiste à les persuader que le détour par le son et donc l'oralisation est incontournable pour lire et écrire. Alors que le mot [carotte] fait partie d'un lexique de base (comme bien d'autres et pas seulement les mots-outils), capital de mots stockés dans le dictionnaire-mémoire visuelle à la portée de tout apprenti-lecteur/scripteur... si l'on a échappé à un enseignant (ou à des parents) phonocentristes !

15. Le samedi 6 janvier 2018 à 21:40, par Benjamin Barbier

Meilleurs vœux à la créatrice,aux contributeurs ainsi qu'aux lecteurs de ce blog.
Laurent, décidément vous visez juste.
Je me retrouve dans vos propos.
Est-ce qu'Elise Lucet y consacrera un jour prochain un cash investigation ?
...

En attendant, je me réjouis de faire travailler mes élèves sur un projet collectif d'écriture (à 25 mains !).
Voilà du concret pour bien démarrer l'année.
Cordialement,
Benjamin Barbier

16. Le dimanche 7 janvier 2018 à 17:11, par David.S

Julos,lu ici même: un témoignage qui correspond tout à fait à ce que tu décris pour ton petit neveu... J'avais d'ailleurs fait une copie afin de le ressortir au moment opportun.
Le 8 décembre 2016, LN nous disait cela :
"Je suis orthophoniste et suis submergée de demandes de suivis pour des enfants de CP dès le mois de novembre! Je suis en train de remettre en question ma formation en "langage écrit" telle qu'elle m'a été enseigné, et j'ai mis de côté de nombreux tests préconisés pour les bilans de lecture, "l'alouette" par exemple, la lecture de logatomes et j'en passe.
Je suis effarée du nombre croissant d'enfants étiquetés "dyslexiques/dysorthographiques" et en parlait encore avec ma mère, qui a enseigné au CP pendant de nombreuses années (sans manuel!) et qui a rencontré un seul (vrai?) dyslexique dans toute sa carrière!
Je vous lis avec beaucoup d'intérêt et m'inspire des travaux de Freinet entre autres, pour tenter de "me rééduquer"... et aider les enfants du mieux que je peux!"

www.charmeux.fr/blog/inde...

17. Le dimanche 7 janvier 2018 à 20:54, par Julos

Un grand merci à David et des félicitations pour sa vigilante mémoire de ce qui s'échange sur ce blog !
Je vois ma sœur cette semaine et je ne manquerai pas de lui montrer le témoignage de cette orthophoniste.
Qu'est-ce que ça fait du bien quand on croise quelques bonnes raisons de garder espoir !

;-)

18. Le lundi 8 janvier 2018 à 12:12, par Astro52

Bonne année !

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