dimanche 29 mai 2016
"Une tête bien faite", pour les enseignants ? A quelles conditions ?
Par Eveline, dimanche 29 mai 2016 à 10:28 :: Education, Ecole et Pédagogie
Les ravages causés, durant ces dernières années, par une formation fantôme et rétrograde des enseignants, sont de plus en plus sensibles dans les classes aujourd'hui. Ceux qui, pour des raisons diverses, les voient fonctionner, (bien sûr, pas toutes : certaines font exception : on sait lesquelles), inspecteurs, conseillers pédagogiques, assistants divers des élèves (AVS et aides spécialisées), rapportent des faits, des comportements de professeurs, des réactions de ceux-ci, confirmant, s'il en était besoin, les carences gravissimes de leur formation depuis plusieurs décennies. Et, au dire de certains maîtres-formateurs qui y travaillent, les ESPÉ ne semblent pas être actuellement en mesure de changer grand chose.
Montaigne est bien loin, qui disait : Ayant plutôt envie d’en réussir habile homme qu’homme savant ("en" = l'enfant), je voudrais aussi qu’on fût soigneux de lui choisir un conducteur qui eût plutôt la tête bien faite que bien pleine, et qu’on y requît tous les deux, mais plus les mœurs et l’entendement que la science. » (Montaigne, Les essais, Livre I, chapitre XV, « De l’institution des enfants »).
Montaigne est bien loin, qui disait : Ayant plutôt envie d’en réussir habile homme qu’homme savant ("en" = l'enfant), je voudrais aussi qu’on fût soigneux de lui choisir un conducteur qui eût plutôt la tête bien faite que bien pleine, et qu’on y requît tous les deux, mais plus les mœurs et l’entendement que la science. » (Montaigne, Les essais, Livre I, chapitre XV, « De l’institution des enfants »).