Evaluer, c'est comparer...
L'idée que l'évaluation est une mesure, et non un jugement, pourtant évidente, dès qu'on y regarde d'un peu près, est loin d'être présente chez tous les enseignants et elle ne l'est pas davantage chez les parents. Il est bon de rappeler qu'une évalaution n'est ni un jugement de valeur, ni une punition, et qu'en aucun cas, elle ne concerne, du moins à l'école, la personne de l'élève. Evaluer à l'école, c'est faire apparaître les progrès de l'élève, et mesurer ce qu'il a gagné en compétences.
Or, mesurer, c'est comparer.
Deux grand monsieurs de l'EPS, Jean Eisenbeis et Bernard Maccario utilisaient le schéma suivant pour rappeler que l'on ne peut évaluer un travail, notamment pédagogique, que si l'on compare deux à deux des données, qui se révèlent être au nombre de trois :
1- ce qu'on appelle habituellement l'objectif, c'est-à-dire le résultat attendu ;
2- ce que l'élève savait avant le travail, en quelque sorte, la situation de départ de l'élève :
3- le résultat obtenu, c'est-à-dire, la situation d'arrivée de l'élève.
Mises en relation deux par deux ces données permettent trois comparaisons, donc trois "évaluations", aussi n'écessaires les unes que les autres à l'enseignant.