Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique... - Commentaires
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fr2021-03-23T01:22:37+01:00daily12021-03-23T01:22:37+01:00En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Sébastien Lemoine
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2021-03-23T01:22:37+01:00Sébastien LemoineLe résultat de l'enquête d'Yves Richez sur le mot « liberté » : www.youtube.com/watch?v=U...
Je vous laisse tous découvrir. :)...Le résultat de l'enquête d'Yves Richez sur le mot « liberté » : www.youtube.com/watch?v=U...
Je vous laisse tous découvrir. :)]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Julos
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2021-03-19T17:11:58+01:00JulosRectificatif : le titre exact de l'album où figure le poème n'est pas "Julos chante pour les enfants" mais "Julos chante pour les petits et les grands".Et puis le texte figure aussi dans un livre aux éditions Duculot p197 : " Julos écrit pour vous "....Rectificatif : le titre exact de l'album où figure le poème n'est pas "Julos chante pour les enfants" mais "Julos chante pour les petits et les grands".Et puis le texte figure aussi dans un livre aux éditions Duculot p197 : " Julos écrit pour vous ". ]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Julos
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2021-03-19T16:18:02+01:00Julos"Sur le bord du monde, y a des enfants qui marchent
Ils sont fragiles et doux comme des brebis que le loup va dévorer
Et puis voilà que viennent des troupeaux de télévisions, des troupeaux d'instituteurs, d'endoctrineurs
Et les enfants se noient dans la mer de la raison raisonnante
Et..."Sur le bord du monde, y a des enfants qui marchent
Ils sont fragiles et doux comme des brebis que le loup va dévorer
Et puis voilà que viennent des troupeaux de télévisions, des troupeaux d'instituteurs, d'endoctrineurs
Et les enfants se noient dans la mer de la raison raisonnante
Et l'enfant n'aspire plus à être lui-même
Sur le bord du monde marchent des enfants
Il ne faut presque rien pour qu'ils tombent dans l'abîme, précipités hors d'eux-mêmes." (Julos Beaucarne in "Julos chante pour les enfants ")]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - David
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2021-03-18T17:58:31+01:00DavidMerci Alain pour tous ces éléments.
J’ai lu les liens de l’ICEM. Je remarque, en effet, que beaucoup d’enseignants pratiquent le texte libre pour développer le plaisir d’écrire et lutter contre la peur de l’erreur et le jugement. Ce qui est tout à fait intéressant.
Dans mon...Merci Alain pour tous ces éléments.
J’ai lu les liens de l’ICEM. Je remarque, en effet, que beaucoup d’enseignants pratiquent le texte libre pour développer le plaisir d’écrire et lutter contre la peur de l’erreur et le jugement. Ce qui est tout à fait intéressant.
Dans mon école (et c’est sans doute la même dans d’autres écoles), même si je constate que les enfants ont peur de l’erreur et n’osent pas s’engager dans certaines tâches ou de s’exprimer devant les autres, paradoxalement concernant l’écrit, je remarque l’inverse. Ils n’ont aucune crainte à se lancer. Ce qui renvoie surement à la façon dont ils ont été sensibilisés auparavant à ce monde de l’écrit. Peut-être que le travail des collègues leur a permis d’être plus à l’aise avec cela… Ce qui est très positif ! Mais cela me questionne aussi : si tous les écrits qu’ils ont produits ont été stockés dans leur cahier d’écrivain sans aucun retour sur ceux-ci afin de les améliorer. Qu’ont-ils vraiment appris ?
Dans un projet d’écriture, l’idée est bien de se confronter à des écrits sociaux (la recette, la notice, le compte rendu de visite, le fait divers etc.) Si l’enfant n’écrit pas des textes de ce type, quel sens de l’écriture construit-il ?
Du coup, on ne peut donc pas généraliser les pratiques, cela va dépendre du contexte de la classe qui change d’ailleurs d’une année sur l’autre.
Ce qui rejoint ce que dit souvent Eveline : comment un manuel peut-il être utilisable tel quel dans une classe ? Le déjà-là des élèves n’est jamais le même…
Voilà pourquoi ce billet est intéressant car en fonction de ses élèves, l’enseignant doit pouvoir choisir ce dont ils ont besoin.
@ Sigmund Térieu
« ne jamais faire corriger le texte d’un élève par toute une classe. Ce genre de tribunal du peuple est la meilleure façon de dégouter à tout jamais un élève-auteur qui a fait de son mieux »
Je suis d’accord avec vous, voilà pourquoi on privilégie des textes des classes précédentes.
Eveline l’a toujours dit, on ne travaille jamais sur les textes des élèves présents, il y a trop d’affectif.
« (j’ai vu ça dans des classes " freinetiques ") » Sur ce point je suis moins d’accord.
On ne peut pas généraliser. Comme le précise Alain (au-dessus) « saluons encore une fois Freinet comme un précurseur remarquable d'une éducation ». C’était un visionnaire. Il a apporté tellement de choses qui nous permettent encore aujourd’hui de voir et faire la classe d’une autre manière.
Oui Jean-Louis, les fameux brouillons d’auteurs : ils sont très utiles.
En voici pour ceux que cela intéresse (voir tout en bas) :
classes.bnf.fr/livre/clas...
]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Julos
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2021-03-18T15:28:59+01:00Julos"Les enfants doivent travailler d'une manière adulte."
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Cette dernière remarque d’Eveline, en réponse à l’embarras de David devant les réticences de ses élèves de cm2 à revenir sur leurs textes, m'incite à suggérer de leur montrer quelques exemples de manuscrits..."Les enfants doivent travailler d'une manière adulte."
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Cette dernière remarque d’Eveline, en réponse à l’embarras de David devant les réticences de ses élèves de cm2 à revenir sur leurs textes, m'incite à suggérer de leur montrer quelques exemples de manuscrits d'écrivains tels que Balzac, Flaubert ou plus contemporains comme Saint Exupéry. Et les faire réagir, en essayant d'analyser certaines "ratures" ou "corrections" auxquelles ont procédé ces auteurs au statut de grand écrivain.(*)
A tenter, si ce n’est déjà fait.
(*) Une requête du type [manuscrits d'écrivains images] permet de récupérer des fac similés divers et variés...]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Alain MIOSSEC
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2021-03-17T18:09:57+01:00Alain MIOSSECDans une école dominante qui ne se pose pas (qui ne veut pas de) la question de la liberté d'expression pour les élèves (sans parler de celle des enseignants), comme Eveline, saluons encore une fois Freinet comme un précurseur remarquable d'une éducation qui promeut, et en cherche les...Dans une école dominante qui ne se pose pas (qui ne veut pas de) la question de la liberté d'expression pour les élèves (sans parler de celle des enseignants), comme Eveline, saluons encore une fois Freinet comme un précurseur remarquable d'une éducation qui promeut, et en cherche les conditions concrètes, l'expression des élèves, leur liberté d’explorer-tâtonner, des situations vraies de lecture et d’écriture, de la coopération etc.
Bien entendu comme tout projet en mouvement, même si son orientation est pertinente pour l’émancipation des élèves, il ne va pas sans contradictions, tensions, problèmes qui deviennent objets de travail dans le temps pour des évolutions, améliorations... Meirieu en explicitait, de son point de vue, quelques uns dans sa contribution : « FREINET ET LES SCIENCES DE L’ÉDUCATION : des rencontres, des questions, une espérance » www.meirieu.com/ARTICLES/...
Concernant la technique dite du « texte libre », pour ce que j'en ai lu (mais que je n’ai pu observer in vivo), je dirais tout d’abord que si le texte se veut « libre », c’est essentiellement des carcans sclérosant des pratiques d’écriture « scolaires » (quand elles existent, comme par exemple la rédaction), mais non « libre hors contraintes-règles ». En effet cette « technique », véritable champ de pratiques, vise à organiser les conditions facilitant l’engagement des élèves dans la production d'un texte pour une communication écrite et il y a bien des conditions-contraintes mises en place par l’enseignant (invitation-incitation, espace BCD, lectures découvertes, voire fiches avec incipits, temps disponibles d’écriture, de lecture partage, de «débat- correction », de projet de publication en classe et/ou au-delà...) et d’autres choisies, gérées par les élèves (lectures de référence, type de texte, emprunts, documentation, durée...).
En première approximation, c’est une sorte « d’atelier d’écriture » s’inscrivant dans le temps, avec des matériaux à disposition (en lien aussi avec les différentes situations de lecture et d’écriture passées), consignes « larges, ouvertes », multi types de texte.
Bien entendu, nonobstant la richesse de ce dispositif , son orientation pertinente et ses multiples déclinaisons, différents problèmes peuvent se poser: comment découvrir et structurer de nouvelles perspectives d’écriture, impliquer tous les élèves, travailler différents types de texte, valoriser tous les textes, favoriser la réécriture pour améliorer le projet du texte et non « corriger »... ?
Si j’en crois mes recherches internet, ces problèmes se travaillent, des solutions se trouvent, des croisements et intégrations de différents apports pédagogiques se font, là aussi le débat sur « contrainte aliénantes et libératrices » fait son chemin, et doit absolument se poursuivre, car si le projet d’une école démocratique reste pertinent, il reste minoritaire !
Article « Contraintes et liberté » www.icem-pedagogie-freine... www.icem-pedagogie-freine...
]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Sigmund Térieu
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2021-03-17T17:09:26+01:00Sigmund Térieu@ David
En effet, "mêlé au plaisir d’écrire, il y a quelque chose d’étrange dans la réaction des élèves : ils n’acceptent pas de revenir sur leurs écrits afin de les améliorer ". Pourtant, ces mêmes élèves "corrigent" volontiers les textes des autres et se...@ David
En effet, "mêlé au plaisir d’écrire, il y a quelque chose d’étrange dans la réaction des élèves : ils n’acceptent pas de revenir sur leurs écrits afin de les améliorer ". Pourtant, ces mêmes élèves "corrigent" volontiers les textes des autres et se montrent souvent plus durs que l’adulte.
Petit truc pratique pour surmonter ça : laisser du temps s’écouler entre la rédaction et la modification du texte. Ce temps sera assez long pour que l’élève se détache affectivement de sa production mais assez bref pour que le projet reste vivace. D’expérience, deux ou trois jours font l’affaire.
Autre truc : les textes construit sur des règles explicites, comprises et acceptées (structure du conte par ex.) sont plus faciles à corriger que les épanchements informels (genre texte libre).
Tertio : ne jamais faire corriger le texte d’un élève par toute une classe. Ce genre de tribunal du peuple est la meilleure façon de dégouter à tout jamais un élève-auteur qui a fait de son mieux (j’ai vu ça dans des classes " freinetiques ").
Essai d’explication pepsichologique : l’élève est un enfant, un être en construction considérant ses textes comme faisant partie de lui, au sens strict. Toute modification de sa production est donc ressentie comme volonté agressive d’altération de son être symbolique propre. Et tout enfant normalement constitué refuse de donner à d’autres le pouvoir exorbitant de le modifier … parce qu’il se pense parfait (puisqu’il fait de son mieux).
D’où je tire deux modestes constatations :
1° - Tout enfant veut avant tout " persister dans son être " et refuse de le voir altéré par d’autres, s’il n’en est pas d’accord. Tout enfant est donc fondamentalement conservateur.
2° - Toute démarche modificatrice hallucinée par des pédagogues " innovants " est vouée à l’échec … que ces gourous se disent traditionnels ou progressistes importe peu !
Petit point amusant : j’ai souvent retrouvé cet absolu refus de modifier leurs " oeuvres " chez des formateurs et des inspecteurs " adultes ". J’en ai déduit que ce sont de grands enfants immatures et capricieux à traiter comme tels.]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Eveline
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2021-03-17T16:07:06+01:00EvelineAbsolument d'accord avec toi, David, sur l'écriture à plusieurs. Pour moi, c'est évident à l'école primaire : c'est le seul moyen de résoudre la question de l'orthographe. C'est pourquoi un groupe de trois est le meilleur : l'un d'entre eux est celui qui cherche dans le dictionnaire, et/ou...
Absolument d'accord avec toi, David, sur l'écriture à plusieurs. Pour moi, c'est évident à l'école primaire : c'est le seul moyen de résoudre la question de l'orthographe. C'est pourquoi un groupe de trois est le meilleur : l'un d'entre eux est celui qui cherche dans le dictionnaire, et/ou qui va demander à l'enseignant (ça peut tourner dans le groupe; même à l'intérieur d'une même tâche).
Quant aux difficultés d'y revenir pour l'améliorer, deux pistes efficaces : d'abord éviter de laisser penser qu'il s'agit de corriger les "fautes". Il doit s'agir de rendre tout le texte plus cohérent avec le projet.
Ensuite, il faut éviter que les enfants aient à trouver eux-mêmes les idées de contenus (l'activité devient alors discriminante). Elles doivent être cherchées ensemble, pour que les enfants aient à leur disposition un capital d'idées plus important que ce dont ils auront besoin : produire un écrit, c'est choisir, au milieu d'un arsenal de propositions.
C'est pourquoi, je pense nécessaire de consacrer deux séance à une production d'écrits : une que l'on consacre à chercher des idées dans de la documentation, et en échangeant, idées qui sont notées et qui restent à la disposition des élèves. Puis une seconde séance consacrée à la production en petits groupes.
Dans une vraie situation de production d'écrits, ce n'est pas en écrivant qu'on CHERCHE des idées : écrire les creuse et les enrichit, évidemment, mais on n'a pas à les chercher, car on les a cherchées avant !
Les enfants doivent travailler d'une manière adulte.]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - David
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2021-03-17T15:03:28+01:00DavidContrairement à ce que l’on croit, quand on travaille la production, les élèves sont plutôt motivés ! Ils aiment se mettre dans la peau d’un auteur. Et même pour ceux qui ne lisent pas beaucoup, ils ont un réel plaisir à pouvoir s’exprimer, raconter et inventer des histoires....Contrairement à ce que l’on croit, quand on travaille la production, les élèves sont plutôt motivés ! Ils aiment se mettre dans la peau d’un auteur. Et même pour ceux qui ne lisent pas beaucoup, ils ont un réel plaisir à pouvoir s’exprimer, raconter et inventer des histoires.
Pourtant, mêlé à ce plaisir d’écrire, il y a quelque chose d’étrange dans la réaction des élèves : ils n’acceptent pas de revenir sur leurs écrits afin de les améliorer. Toute tentative d’amélioration : orthographe, syntaxe et cohérence est ressenti très négativement. Chaque écrit leur appartient et il ne bougera pas !
Depuis 16 ans avec des CM2, je remarque ce phénomène. Encore dernièrement lors d’un projet d’écriture autour d’un conte, les élèves étaient extrêmement motivés pour l’écrire. Mais lorsque je leur ai demandé d’y revenir afin de réorganiser celui-ci, cela a été très compliqué.
Il y a quelque chose de sacré dans l’écrit ! D’où cela vient à votre avis ?
C’est un peu comme quand un tout petit vient nous montrer son dessin et nous demande si on le trouve joli. Forcément, nous n’avons pas envie de le décevoir et on lui dit ce qu’il veut entendre. Mais est-ce que cela l’aide vraiment ? Car cela a des répercussions sur la suite, on voit encore des enfants de 11 ans dans le même schéma, quand ils viennent nous montrer leurs dessins, ils veulent qu’on leur dise que c’est beau ! Un dessin d’un enfant c’est sacré cela ne se critique pas !
Les enfants sont donc « enfermés » dans une vision de l’art où tout ce que l’on fait est forcément bien car cela été créé par soi-même. Ce qui rejoint donc la production d’écrit. Si l’enfant écrit de lui-même et invente de lui-même, c’est forcément bien ! Et personne ne peut critiquer…
Voilà pourquoi je ne me reconnais pas totalement dans « la liberté d’expression » à l’écrit. Même si je comprends tout à fait les effets positifs d’une telle pratique. On prend aussi le risque d’enfermer les enfants dans une vision de l’écrit figée dans le temps.
Finalement, pour débloquer la situation et amener les élèves à revenir sur leurs écrits, je n’ai trouvé qu’un seul moyen : faire travailler les élèves en équipe de 3 ou 4. En effet, quand les élèves écrivent à plusieurs certains passages d’un conte (la situation initiale, la rencontre avec l’ennemi etc.) ou lorsqu’ils sont amenés à réécrire des contes traditionnels de manière détournée (des jeux d’écritures comme le dit Eveline), les élèves n’ont plus qu’une envie, retourner au plus vite à leur propre conte afin de l’améliorer !
Pour les amener à restructurer leur écrit et notamment autour du schéma narratif, je propose aussi aux élèves d’écrire un scénario de court métrage. Après avoir compris les étapes du schéma quinaire, en observant des textes, des bandes dessinées et des dessins animés, les élèves sont amenés à produire eux même, par équipe de 4, leur propre scénario qui bien entendu est filmé. Après cela, les élèves n’ont plus qu’une chose en tête : changer leur conte !
Et quand on leur donne l’autorisation d’emprunter des idées des uns et des autres voire même de recopier certaines parties pour améliorer leur propre texte, on les voit sourire ! C’est marrant car certains élèves ont l’impression de « tricher » dans un premier temps. Puis quand on leur fait savoir que la plupart des auteurs empruntes des idées à d’autres auteurs et parfois même sans s’en rendre compte, cela les rassure…
« Donnez moins de travaux mais exigez plus de chacun d’entre eux ! Exigez qu’il remette en chantier le travail. Mais ça nécessite encore une fois de donner des travaux qui s’étendent sur la durée, et qui aient du sens. Des travaux dont on sera fier parce qu’on se sera dépassé. » Philippe Meirieu.
]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Alain MIOSSEC
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2021-03-16T19:25:21+01:00Alain MIOSSEC"Avec le langage, c'est toujours par des contraintes qu'on "s'exprime"... le jeu offre des contraintes librement consenties.."
Tout à fait d’accord avec cette orientation des « contraintes librement consenties » que l’on peut trouver avec le jeu. Du côté du gfen..."Avec le langage, c'est toujours par des contraintes qu'on "s'exprime"... le jeu offre des contraintes librement consenties.."
Tout à fait d’accord avec cette orientation des « contraintes librement consenties » que l’on peut trouver avec le jeu. Du côté du gfen c’est quelque chose qui se travaille notamment avec les ateliers de création, dont les ateliers d’écriture. Créés, entre autres, en reprenant des éléments des démarches, processus, procédés de création des écrivains, ils proposent des contraintes (« règles », « consignes ») qui ont pour but d’autoriser chacun (tous) à s’engager, à oser mettre en travail, en jeu/je le langage, à exercer et découvrir sa liberté (prise de risque, choix, exploration...en sécurité) en produisant par exemple des poésies, contes etc. Par ailleurs ces ateliers comportent toujours - une phase de socialisation des productions au sein du groupe (écrite, orale), voire au-delà suivant le projet (publication, exposition...)- ainsi qu’une phase de retour sur le vécu, d’analyse collective sur les enjeux, les savoirs et les pratiques. D’ailleurs « rituellement » nous présentons ce dispositif en proposant aux participants de « jouer le jeu » en sachant qu’ils auront toute liberté d’intervention sur ce qu’on leur a proposé, sur ce qui s’est joué de manière positive ou négative. ecrituregfen.org/
De manière plus générale, ce principe « contrainte, liberté, jeu, partage, compréhension », c’est normalement ce qui devrait aussi se passer dans les autres « disciplines » (EPS ou autres), où une pédagogie émancipatrice est fondée sur « un jeu à deux et en groupe » et où est acté le principe « d’une contrainte librement consentie et discutée ». C’est ce qu’énonce Meirieu à sa façon en rappelant qu’il y a contrainte et contrainte et que l’enseignant doit rechercher « la belle contrainte » www.meirieu.com/OUTILSDEF...
C’est aussi ce que présente Odette Bassis en parlant de « la dialectique entre liberté et contrainte » dans la démarche d’auto-socio construction de savoir www.gfen.asso.fr/fr/la_de...]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - B. Girard
https://charmeux.fr/blog/index.php?2021/03/11/456-en-classe-la-lberte-d-expression-c-est-comment#c15366
2021-03-16T07:43:36+01:00B. GirardLa liberté d'expression, corsetée par l'EMC n'a jamais été une priorité de l'EN, c'est même tout le contraire : journaldecole.canalblog.c......La liberté d'expression, corsetée par l'EMC n'a jamais été une priorité de l'EN, c'est même tout le contraire : journaldecole.canalblog.c...]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - alain l.
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2021-03-14T21:54:52+01:00alain l.Merci d'avoir publié mon commentaire précédent Eveline...
Pour moi, "faculté" est beaucoup plus fort que "droit" dans la formule de Jean-Louis Barrault:
- On peut connaitre ses droits, mais n'avoir jamais la force ou la possibilité de les revendiquer et de les faire...Merci d'avoir publié mon commentaire précédent Eveline...
Pour moi, "faculté" est beaucoup plus fort que "droit" dans la formule de Jean-Louis Barrault:
- On peut connaitre ses droits, mais n'avoir jamais la force ou la possibilité de les revendiquer et de les faire respecter et donc, être obligé de respecter des contraintes injustes sans pouvoir s'y opposer et donc ne pas être libre...
- Par contre lorsqu'une une aptitude, une capacité est développée elle a plus de chance de pouvoir analyser la contrainte et de lui résister en la dépassant...
Et c'est le rôle de l'école de développer des facultés... de leur permettre de se construire, de se forger et de s'exprimer librement...
"S'il est incontestable qu'oser permettre aux enfants d'écrire librement ce qu'ils ont envie d'écrire, comme l'a fait Freinet, a été un énorme progrès par rapport à la stupide "rédaction scolaire" traditionnelle, et un pas de géant pour la pédagogie, avec l'irruption de l'intelligence dans le travail d'écriture données aux enfants, force est d'admettre qu'un pas en appelle toujours d'autres, plus précis et donc plus efficaces "
@t... alain
]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Eveline
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2021-03-14T18:20:44+01:00EvelineOui, Alain : la liberté c'est la faculté — disons, le droit — de choisir ses contraintes. On pourrait définir aussi, de la même manière, la maîtrise en toute chose, et notamment celle de la parole, orale et écrite.
Jean-Louis Barrault était un immense bonhomme, et avec Madeleine...
Oui, Alain : la liberté c'est la faculté — disons, le droit — de choisir ses contraintes. On pourrait définir aussi, de la même manière, la maîtrise en toute chose, et notamment celle de la parole, orale et écrite.
Jean-Louis Barrault était un immense bonhomme, et avec Madeleine Renaud, ils ont donné l'image d'un couple d'artistes merveilleux. Les spectacles de leur troupe font partie des grands moments de théâtre de ma vie, et aussi de ma vie de professeur de littérature : impossible d'étudier la Phèdre de Racine, sans la mise en scène commentée de Jean-Louis Barrault, dans la fameuse collection "Mises en scène" des Editions du Seuil.
Et, bien sûr, tu as raison on n'a pas à faire "de la poésie" en classe, ni à "mettre le ton", formule stupide, et encore moins à "réciter" des poésies : on a à vivre en classe des moments de vraie poésie, au cours desquels on écoute des poèmes, dits par ces grands "diseurs de textes", que sont les comédiens, ou par les enfants eux-mêmes, qui les disent texte en main (car la poésie, ce n'est pas un concours de mémoire !!) et on en produit.]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - alain l.
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2021-03-14T17:09:04+01:00alain l.Bonjour Eveline,
Quand j'entends parler de liberté, je pense toujours à cette citation de quelqu'un qui malgré son nom, ou à cause de son nom a écrit:
" La liberté, c'est la faculté de choisir ses contraintes..."
Ce quelqu'un, c'était un grand homme de théâtre qui se nommait...Bonjour Eveline,
Quand j'entends parler de liberté, je pense toujours à cette citation de quelqu'un qui malgré son nom, ou à cause de son nom a écrit:
" La liberté, c'est la faculté de choisir ses contraintes..."
Ce quelqu'un, c'était un grand homme de théâtre qui se nommait Barrault...
Et puis comme je suis dans les "premières Rencontres Poétiques Virtuelles du Lison" je voudrais te faire partager un extrait d'un poème d'un des quatre poètes invités cette année...
Celui qui m'a demandé de vérifier l'orthographe de ses poèmes car il a quitté l'école à 16 ans pour entrer dans la vie active...
" Bien sûr elle était nue
Telle une nymphe improbable
Lovée au bord de ma fontaine
Les ailes repliées
Indolente et pourtant
Aux aguets
Des premières transversales
Du disque opalescent
Quand à travers les voiles
Des brumes évanescentes
Un rayon de lumière
Irisa l'escarboucle
Et sa pupille hyaline
D'abord elle frissonna
puis comme moire au vent
elle déplia ses ailes
Se dressant lentement
Irréelle en Majesté
On ne devrait jamais FAIRE la Poésie en classe, ni METTRE le TON pour la dire...
On devrait simplement la VIVRE à l'école...
@t... alain l.
(Pour le poème complet d'Alain M., sa photo d'illustration et la voix de Mariella qui le dit c'est ici: vivranans.info/2021/02/le...]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Laurent Carle
https://charmeux.fr/blog/index.php?2021/03/11/456-en-classe-la-lberte-d-expression-c-est-comment#c15361
2021-03-14T14:38:46+01:00Laurent CarleIl y a peu, je me posais la question :
« L’enfant de 6 ans a-t-il la liberté de refuser la méthode de la maitresse (faire le bruit des lettres avec la bouche) et de s’approprier le savoir-lire selon sa propre démarche : mettre du sens sur les mots, penser l’écrit avec les yeux ? »...Il y a peu, je me posais la question :
« L’enfant de 6 ans a-t-il la liberté de refuser la méthode de la maitresse (faire le bruit des lettres avec la bouche) et de s’approprier le savoir-lire selon sa propre démarche : mettre du sens sur les mots, penser l’écrit avec les yeux ? » A-t-il la liberté de penser que l’écrit est une langue pour les yeux et non la transcription graphique des phonèmes de la langue parlée ?
Voici la réponse donnée par les marchands et gardiens du temple, diplômés savants universitaires en psychologie du neurone, pour faciliter le colportage de leurs flacons par monts et par vaux. Si votre enfant est au CP, faites-lui porter un casque. Son cerveau est en danger.
Attention, la tromperie (la réalité scolaire) est dans l’école et légale, agréée par l’état. Pour les charlatans la liberté d’expression et de communication est totale. Bien que la potion soit amère l’enfant doit l’avaler. Vrai ou faux nème, il n’apprendra pas à lire à l’école.
]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Laurent Carle
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2021-03-12T18:15:27+01:00Laurent CarleLIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ, CHACUN POUR SOI
Sachant que toutes les méthodes (synthétiques, analytiques ou « mixtes ») définissent l’écrit comme la mémoire des sons de la parole (la transcription graphique des phonèmes de la langue parlée selon un code autant fantaisiste...LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ, CHACUN POUR SOI
Sachant que toutes les méthodes (synthétiques, analytiques ou « mixtes ») définissent l’écrit comme la mémoire des sons de la parole (la transcription graphique des phonèmes de la langue parlée selon un code autant fantaisiste qu’imaginaire), dans les 95 CP français sur 100 où le maitre/la maitresse, pour enseigner la « lecture », utilise une méthode (un manuel) choisie sur le plateau de l’offre commerciale qui ne propose rien d’autre que de la syllabation oralisée, l’enfant de 6 ans a-t-il la liberté de refuser la méthode de la maitresse (faire le bruit des lettres avec la bouche) et de s’approprier le savoir-lire selon sa propre démarche : mettre du sens sur les mots, penser l’écrit avec les yeux ? A-t-il la liberté de refuser la dictée de sons et la dictée de texte imposée ? L’écriture scolaire est-elle rédaction d’un message destiné à quelqu’un, autre chose que la reproduction léchée du modèle calligraphié par la maitresse ? Lignes d’écriture, dictées, méthode sont des coquilles vides qui n’apaisent ni la soif de connaissance, ni le besoin d’agir, qui ne permettent ni la rencontre du monde, ni l’échange entre pairs. Le bonheur d'apprendre n’est pas une promesse pour quand on sera grand. A 6 ans, le bonheur n’attend pas.
L'enfant a-t-il la liberté d’écrire maladroitement, avec une orthographe approximative, comme tout débutant, un billet amoureux pour proposer à une petite camarade de devenir son « fiancé », un mot inquiet pour parler de l’anxiété de savoir sa mère à l’hôpital sans explication satisfaisante ?
Les termes « maitre/maitresse » sont-ils les reliques folkloriques de l’ancien temps ou l’expression lapidaire de la relation enseignant-enseigné, le condensé de la règle de domination-soumission qui régit leurs rapports de toute éternité ? Cette relation codifiée au dix-neuvième siècle définit-elle le statut de l'enfant d’école comme élève, écolier ou apprenant ? L’école française est-elle la Maison des enfants ou la Maison des adultes dans laquelle les élèves sont des invités obligés ?
Le choix de la démarche d’apprentissage et des chemins de la connaissance est-il la conclusion d’une recherche et d’une réflexion pédagogiques ou une décision unilatérale, a priori, politique et idéologique qui s’impose sans examen à l’enfant et à l’enseignant ? Même avec de la bonne volonté et beaucoup de bonté la méthode de « lecture » et la dictée semblent être deux rituels de domestication respectables et consacrés, tandis que l’expression personnelle ou collective serait un rite de sorcellerie païen. Les chemins qui mènent à l’enfer sont pavés de bonnes intentions.
Si, dans les faits, la réalité scolaire est bien celle que tous les enseignants, tous les parents, les journalistes, les écrivains, les philosophes et les enfants connaissent (non l’espace de liberté où l’apprentissage de penser, de vivre ensemble et de s’exprimer se fait parce que l’erreur y est un droit, mais juste le bureau d’homologation des savoirs acquis ailleurs) je ne m’étonne pas que, faute de révolution à mener dans les rues du Paris de1871 ou de Saison en Enfer rimbaldienne, à l'âge des révoltes de l’adolescence, quelques-uns, pour s’évader de la saison en enfer scolaire, pètent un plomb, encouragés, ou non, par une idéologie opportuniste.
]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Astro52
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2021-03-12T12:24:49+01:00Astro52Alors c'est de bonne foi que je n'avais pas compris le sens du billet. J'étais resté sur la première phrase qui parlait de liberté d'expression plutôt que d'expression écrite libre. Mais ça aussi on me l'a reproché, donc je pourrais balancer aussi là-dessus......Alors c'est de bonne foi que je n'avais pas compris le sens du billet. J'étais resté sur la première phrase qui parlait de liberté d'expression plutôt que d'expression écrite libre. Mais ça aussi on me l'a reproché, donc je pourrais balancer aussi là-dessus...]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Eveline
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2021-03-12T09:30:58+01:00EvelineJe pense, cher Astro, que tu te places sur un tout autre terrain que celui du billet. Celui-ci ne concernait que le domaine de la pédagogie de la production d'écrits, et souhaitait analyser la pratique de "l'expression écrite libre", notamment à l'école primaire. Ce dont tu parles, qui...
Je pense, cher Astro, que tu te places sur un tout autre terrain que celui du billet. Celui-ci ne concernait que le domaine de la pédagogie de la production d'écrits, et souhaitait analyser la pratique de "l'expression écrite libre", notamment à l'école primaire. Ce dont tu parles, qui inclut surtout l'oral, renvoie visiblement à la triste actualité "hors pédagogie", ou, ce qui serait plus juste, à tout ce que celle-ci est en train de chambouler de celle-là.
C'est là un autre débat, énorme en fait, qu'il faudrait aborder également à partir d'un autre billet]]>En classe, la liberté d'expression, c'est comment ? - Astro52
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2021-03-11T19:23:25+01:00Astro52Bonjour,
La liberté d'expression à l'école s'entend dans les faits dans le sens d'une "liberté de faits".
Liberté inexistante du côté de l'enseignant, soumis aux caprices des élèves, des parents et de l'institution, libres de déformer à l'envi ses propos afin de nuire à...Bonjour,
La liberté d'expression à l'école s'entend dans les faits dans le sens d'une "liberté de faits".
Liberté inexistante du côté de l'enseignant, soumis aux caprices des élèves, des parents et de l'institution, libres de déformer à l'envi ses propos afin de nuire à sa personne ou au fonctionnement collectif de l'école ; le tout saupoudré d'une bonne dose de perversion, qui elle au moins peut prétendre à une égalité des chances certaine. Le tout dans un climat qui relevait symboliquement déjà du terrorisme depuis longtemps, mais à force de lâcheté on peut maintenant enlever "symboliquement". Il n'y a donc pour l'enseignant, qui sait que tout ce qu'il dira pourra être déformé contre lui, aucune liberté d'expression, mais une obligation de pratiquer la langue de bois la plus creuse.
Du côté des élèves, la liberté d'expression est totale, même si elle est utilisée dans le seul but de nuire à autrui ; "là où commence celle des autres" n'a pas cours ici. L'interdiction de toute sanction permet aux élèves de tout dire, et quel qu'en soit le but, sans qu'ils n'aient à en craindre la moindre conséquence.
D'ailleurs l'enfant peut même compter sur la complicité de l'enseignant pour cacher son forfait à qui pourrait ou devrait le lui reprocher. En effet, si l'enseignant tentait de dénoncer les excès commis par l'élève, il se verrait reprocher par sa hiérarchie d'être responsable à la place de l'élève du comportement de l'élève. Donc quand il constate que l'élève a un comportement qui mériterait une sanction, non seulement il ne sévit pas puisque toute sanction est interdite, mais en plus il a tout intérêt à faire en sorte que cela ne s'ébruite pas en dehors de la classe pour ne pas être sanctionné lui-même. Faut-il s'étonner qu'ensuite, ce soit les délinquants qui se plaignent de la police, alors que c'est l'école qui leur a appris qu'ils en étaient les juges ?
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