Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique... - Commentaires
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fr2018-06-06T18:02:29+02:00daily12018-06-06T18:02:29+02:00Au secours ! Enfants maltraités ! - Eveline
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2018-06-06T18:02:29+02:00EvelineVous savez, Sébastien, j'ai beaucoup travaillé avec des enfants sourds, en refusant énergiquement la méthode oraliste, qui, pour des sourds, dépasse tout en matière d'absurdité. Nous nous servions de la langue des signes comme référent, et je peux affirmer que les enfants entraient fort...
Vous savez, Sébastien, j'ai beaucoup travaillé avec des enfants sourds, en refusant énergiquement la méthode oraliste, qui, pour des sourds, dépasse tout en matière d'absurdité. Nous nous servions de la langue des signes comme référent, et je peux affirmer que les enfants entraient fort bien dans la lecture.]]>Au secours ! Enfants maltraités ! - Sébastien Lemoine
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2018-06-06T16:33:38+02:00Sébastien LemoineMême chez les sourds, ce sont les techniques oralistes qui sont appliquées. On compte un fort taux d'illettrisme.
Depuis le XIX, il subsiste un débat entre les techniques oralistes ( « phonème <-> articulation ») et la méthode bilingue (« signe <-> écrit »).
En lecture,...Même chez les sourds, ce sont les techniques oralistes qui sont appliquées. On compte un fort taux d'illettrisme.
Depuis le XIX, il subsiste un débat entre les techniques oralistes ( « phonème <-> articulation ») et la méthode bilingue (« signe <-> écrit »).
En lecture, ça dénie l'aspect figuratif de la linguistique au profit de l'aspect phonétique.
En usant des techniques oralistes (boucle magnétique, lecture labial), il y a une perte d'information. Et le sourd est obligé d'extrapoler ce qu'il « entend ».
Or, de la même manière les techniques phonétiques qui font coïncider le son et l'écrit en lecture conduisent à une extrapolation.
Un chien devient un chiant quand bien même l'enfant (re)connaît le chien.
L'extrapolation est une composante du mode spatial selon les catégories d'Yves Richez (ISTE, 2017). Or, c'est plutôt l'émulation qui est déterminante à l'apprentissage de la lecture.
Comme le met en avant Lev Vygotski l'aspect sémantique du langage et l'aspect phonétique ne coïncident pas. Leur développement prend des chemins opposés. Par ailleurs, pour être un langage humain le son doit être signifiant et attacher à l'aspect sémiotique du langage. Dans cas seulement, le phonème est la cellule de base du langage humain : www.facebook.com/sebastie...
Le phonème, cellule du langage humain va au delà du son et donc de l'ouïe. Il est d'abord symbole (figuratif et historique).
Je ne doute pas que le sourd use a posteriori de la composante phonétique du mode linguistique (figuratif-phonétique) pour lire, écrire et communiquer comme l'aveugle use a priori l'émulation et a posteriori l'extrapolation du mode spatial.
Le phonème est d'abord figuratif avant d'être phonétique.
De la façon dont la tradition l'impose, l'apprentissage des phonèmes est inutile contrairement à l'apprentissage du passage de la signification (concret pensée) au mot et à sa décomposition (concret réel).
En effet, la technique Blanquer
* conduit à produire des sons non signifiant et même à déchiffrer des phrases sans signification;
* cherche à coïncider deux antagonistes, phonétique et figuratif soit à mettre le haut et le bas de l'escalier sur un même palier.
On est dans l'illusion d'optique. C'est ce qui génère la maltraitance. Les gens s'y accrochent comme ils s'accrochent à leur religion.
version longue sur fb : www.facebook.com/sebastie...]]>Au secours ! Enfants maltraités ! - Eveline
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2018-06-05T10:24:53+02:00EvelineAvant tout, un grand merci à Laurent pour nous avoir fait connaître un site de ressources vraiment utiles, dont la lecture est un régal infini, pour l'apprentissage de la lecture en maternelle et CP.
Ce que, personnellement, je trouve particulièrement remarquable, c'est le degré d'ignorance,...
Avant tout, un grand merci à Laurent pour nous avoir fait connaître un site de ressources vraiment utiles, dont la lecture est un régal infini, pour l'apprentissage de la lecture en maternelle et CP.
Ce que, personnellement, je trouve particulièrement remarquable, c'est le degré d'ignorance, de mauvaise foi et de mensonge que révèle chacun des exemples cités :
* Ignorance, entre autres, dans la confusion "son" /"phonème", qui serait impardonnable chez un élève d'ESPÉ, et dont l'auteur n'a évidemment pas conscience ;
* Mauvaise foi, quand il choisit les mots où "ça marche", en ignorant complètement l'armée innombrable de ceux où ça ne marche pas : par exemple, pourquoi choisit-il le mot "pâquerette", pour le découpage des mots écrits ? Parce que, malgré les deux "t", on peut y retrouver, pour les découper sans problème, les syllabes de l'oral (ce qui n'est généralement pas le cas) : pa-que-ret-te (ret peut être prononcé "[rè] : ça marche.
Il n'en est pas de même pour l'immense majorité des mots à double consonne, comme "bonne", que l'on est obligé de découper : bo-nne, si l'on veut respecter la prononciation.
* Mensonge, quand il ose parler de "sons complexes", comme "voiture", où, dit-il, on entend le son [a], avec les lettres o et i, ce qu'il présente comme étonnant (trois points d'exclamation), alors que c'est même la preuve que les lettres, qui ne sont que des petits dessins perçus par les yeux, n'ont aucune raison d'avoir un "son". Elles servent à les transcrire parfois, mais en ayant aussi d'autres fonctions, visuelles précisément, comme d'être des indicateurs-balises pour le sens du propos écrit.
De fait, les enfant, qu'on n'a pas le droit de tromper, doivent savoir tout de suite que l'écrit, qui correspond à une situation différente de celle d'oral, ne transcrit pas directement celui-ci. La raison en est que l'organisation de son orthographe est orientée sur le SENS DES MESSAGES, et non sur leur prononciation, celle-ci étant différente d'une région à une autre.]]>Au secours ! Enfants maltraités ! - Laurent CARLE
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2018-06-05T08:56:47+02:00Laurent CARLECOMMENT FAIRE CHANTER LA MESSE A NOS BAMBINS ?
LISEZ LE PROGRAMME !
Cinq « COMPETENCES FONDAMENTALES » pour apprendre à faire du bruit avec des lettres. Voilà un projet « PEDAGOGIQUE » représentatif du désert intellectuel qui règne dans les cerveaux formatés de l’école à la...COMMENT FAIRE CHANTER LA MESSE A NOS BAMBINS ?
LISEZ LE PROGRAMME !
Cinq « COMPETENCES FONDAMENTALES » pour apprendre à faire du bruit avec des lettres. Voilà un projet « PEDAGOGIQUE » représentatif du désert intellectuel qui règne dans les cerveaux formatés de l’école à la française.
Des syllabistes phonistes, spécialistes de la lecture à l’unité, présentent comment procéder pour enseigner la « lecture » sans pensée. En confondant ici enseignement et apprentissage, lire et déchiffrer, les auteurs affichent leurs ignorances savantes. Voici un excellent missel pour que les instits de maternelle disent la messe syllabique chère au ministre, aux savants de laboratoire et à l’opinion ravie et que nos bambins de maternelle deviennent des chérubins perroquets sans cervelle.
ETAPES POUR UN APPRENTISSAGE DE LA LECTURE
(L'enfant devra reconnaître au préalable la plupart des lettres de l'alphabet et rapidement toutes les lettres)
1°) Pratiquer des comptines ou poésies qui favorisent l’acquisition des sons.
(Ex : la comptine de "L'école de la forêt")
2°) Dénombrer les syllabes d’un mot qui favorisent l’acquisition des sons (frapper dans les mains les syllabes).
Ex : "bateau" deux syllabes "ba" et "teau"
3°) Distinguer les sons constitutifs du langage (essentiellement les voyelles)
Ex : le son [o] dans "bateau"
4°) Localiser un son dans un mot (début, fin).
Ex : à l'oral, dans "bateau" le son [o] en fin de mot (ba / teau)
5°) Découper la chaîne sonore en phonèmes
Ex : dans la chaîne sonore PAPA isoler les phonèmes P / A / P / A
Attention ! les fabuleuses fiches du bréviaire sont protégées par copyright. Vous pouvez faire chanter la messe en latin, mais vous ne devez pas reproduire ces merveilles que nous révèle la psychologie du neurone solitaire.
]]>Au secours ! Enfants maltraités ! - Pierre Frackowiak
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2018-06-03T18:13:26+02:00Pierre FrackowiakLes démonstrations et les arguments des pédagogues sont connus depuis longtemps. On se demande même s’il est encore utile de les répéter et de les développer. Les raisonnements sont d’une telle limpidité, ce sont tellement des évidences, que personne ne peut plus les contester sur le...Les démonstrations et les arguments des pédagogues sont connus depuis longtemps. On se demande même s’il est encore utile de les répéter et de les développer. Les raisonnements sont d’une telle limpidité, ce sont tellement des évidences, que personne ne peut plus les contester sur le fond.
1. On détruit l’intelligence des enfants en considérant que pour les enfants de pauvres, la mécanique s’impose comme préalable à toute activité intellectuelle. Pour les autres, on sait qu’ils apprennent ailleurs et autrement, naturellement, bien avant d’aller à l’école qui n’a d’ailleurs pas grande importance pour eux.
2. On méprise les savoirs extra scolaires des enfants comme s’ils n’avaient aucune importance, comme s’ils ne savaient rien, comme s’ils n’avaient rencontré aucun mot dans leur vie. Des pauvres êtres que l’on va gaver de mécanique… b-a ba, la moto de roro, la pipe de papa !!! Oubliant soigneusement que les poules du couvent couvent ! (Même le correcteur orthographique me signale une faute, une répétition qui ne peut en être une que pour les malades du b-a ba)
Les évidences décrites et répétées inlassablement par les éducateurs progressistes sont incontestables. Pour les contredire, on est donc contraint de se livrer à la malhonnêteté intellectuelle et morale :
1. Affirmer que les pratiques pédagogiques intelligentes sont responsables de l’échec flagrant, catastrophique, de notre école. Or tout le monde sait bien que personne n’a jamais utilisé la méthode globale que l’on accuse de tous les maux. Combien de fois ai-je écrit et dit qu’en 30 ans de carrière d’inspecteur, je ne l’ai jamais vue. Tout le monde sait que, à force de coups de balancier, à force de « un pas en avant / trois pas en arrière », à force de privilégier les apparences sans savoir ce qui se passe réellement dans les classes, on a conforté l’immobilisme. La baisse des résultats au lendemain de chaque prétendu retour aux pratiques qui ont fait leurs preuves (sur les élites) le démontre malheureusement
2. Se référer à certains neuroscientifiques ultra conservateurs pour jouer de l’argument considéré comme imparable : la science a dit ! Sauf que la science bien orientée des neurones fait l’impasse sur l’affectivité, sur les savoirs initiaux, sur les déclencheurs d’intérêt et de plaisir… la mécanique du cerveau au service de la mécanique dans les apprentissages.
Comment se sortir de ce massacre organisé des intelligences ?
On peut toujours continuer à argumenter, à s’épuiser… On voit bien que cela n’est pas efficace et que les forces conservatrices de droite, de gauche et d’ailleurs imposent leur loi, faisant tout pour que les citoyens ne pensent pas. Quel parti politique parle encore en France des problèmes de fond de l’éducation du 21ème siècle. D’ailleurs, le désintérêt pour la chose scolaire ne cesse de croître dans le pays, si ce n’est pour des détails, jetés au peuple comme des os à ronger : le temps scolaire sans s’occuper de ce qu’il y a dedans, les téléphones, les uniformes, le passé simple, la dictée…
Il faudrait donc que les démocrates, les progressistes, mobilisent l’opinion autrement qu’avec de longs discours que plus personne n’écoute, de longs textes que plus personne ne lit.
Il faudrait ! Oui, mais comment ?