Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique... - Commentaires
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fr2013-06-11T16:10:56+02:00daily12013-06-11T16:10:56+02:00Enseigner peut s'apprendre - Bureaux sur Lyon
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2013-06-11T16:10:56+02:00Bureaux sur LyonDes immersions précoces semblent en effet indispensables, comme c'est le cas à l'UFRSTAPS de Lyon. Ce qui est valable pour un enseignant l'est aussi pour un médecin ou un psychologue, quand l'humain est au coeur de la profession, certaines qualités humaines sont indispensables. Peuvent-elles...Des immersions précoces semblent en effet indispensables, comme c'est le cas à l'UFRSTAPS de Lyon. Ce qui est valable pour un enseignant l'est aussi pour un médecin ou un psychologue, quand l'humain est au coeur de la profession, certaines qualités humaines sont indispensables. Peuvent-elles être apprises? Sans doute jusqu'à un certain point, mais de toute manière cela passe par la pratique pédagogique]]>Enseigner peut s'apprendre - Eveline
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2012-02-12T10:03:54+01:00EvelineQuand on ne précise pas ce que signifie "savoir lire correctement", les les chiffres et affirmations péremptoires n'ont aucun sens.
Quant à "remettre" les enseignants à la syllabique, je pense, chère madame, qu'il y a longtemps que vous n'avez pas mis les pieds dans une classe de CP. Les...
Quand on ne précise pas ce que signifie "savoir lire correctement", les les chiffres et affirmations péremptoires n'ont aucun sens.
Quant à "remettre" les enseignants à la syllabique, je pense, chère madame, qu'il y a longtemps que vous n'avez pas mis les pieds dans une classe de CP. Les enseignants ne sont jamais sortis de cette "méthode" : depuis le 17ème siècle, on enseigne la lecture à partir des syllabes — qui, en plus, n'existent pas en français écrit. Si bien que l'on fait ainsi d'une pierre deux coups : on enrichit les fabricants de méthodes et on évite que le menu peuple puisse lire de façon un peu trop efficace, ce qui serait très gênant pour beaucoup.
Du reste, si vous aviez lu nos écrits (ce qui, de toute évidence n'est pas le cas), vous sauriez :
1- que la méthode globale n'a jamais été ou presque utilisée en France,
2- que l'alternative à la syllabique n'a JAMAIS été la "globale" (aussi nulle — quoique moins bête — que la syllabique).
La vraie problématique est : enseigne-t-on la lecture, c'est à dire la possibilité de communiquer par écrit, ou un déchiffrage oralisé sans le moindre rapport avec la lecture ? ]]>Enseigner peut s'apprendre - Coriolan
https://charmeux.fr/blog/index.php?2012/01/31/196-enseigner-peut-s-apprendre#c2403
2012-02-12T05:42:15+01:00CoriolanMarianne 10 février 2012
Rhona Johnston combat pour la méthode syllabique.
Les travaux de Rhona Johnston ont révolutionné l’apprentissage de la lecture en Grande-Bretagne. Mercredi dernier, cette petite dame énergique a présenté son travail en France dans le cadre d’un colloque...Marianne 10 février 2012
Rhona Johnston combat pour la méthode syllabique.
Les travaux de Rhona Johnston ont révolutionné l’apprentissage de la lecture en Grande-Bretagne. Mercredi dernier, cette petite dame énergique a présenté son travail en France dans le cadre d’un colloque organisé par l’association SOS Education. En suivant 300 enfants des quartiers défavorisés d’Ecosse, cette docteur en psychologie a découvert que ceux formés avec la méthode syllabique avaient au moins « trois années d’avance » sur ceux ayant utilisé la méthode globale. Depuis, le ministère de l’Education a remis tous les enseignants britanniques à la syllabe. Résultat : « Le taux d’enfants quittant l’école primaire sans savoir lire correctement est passé de 28 % en 1997 à 6 % en 2006 », se félicite-t-elle.
En France, où l’on estime qu’entre 10 et 13% des jeunes entrent en sixième sans maîtriser la lecture, la méthode globale est encore majoritaire dans les salles de classe…
Anna Topaloff
]]>Enseigner peut s'apprendre - didier chauvin
https://charmeux.fr/blog/index.php?2012/01/31/196-enseigner-peut-s-apprendre#c2387
2012-02-05T15:27:21+01:00didier chauvinDistinction essentielle et salubre, Laurent Carle, entre les activités d'apprentissage et celles d'évaluation (au même titre qu'une autre tout aussi incontournable -entre le produit de l'activité et l'activité qui produit): le métier même d'enseignant passe par cette césure aussi précieuse...Distinction essentielle et salubre, Laurent Carle, entre les activités d'apprentissage et celles d'évaluation (au même titre qu'une autre tout aussi incontournable -entre le produit de l'activité et l'activité qui produit): le métier même d'enseignant passe par cette césure aussi précieuse que fondamentale. (Et pourtant on n'en entend que peu parler dans les formations - ou le si peu qu'il en reste...)
Tant que la frontière entre ces deux temps n'est pas bien déterminée et établie,on ne peut avec exigence mettre l'élève en situation d'apprentissage. Par contre, si elle est claire dans l'esprit de l'enseignant et pourvu qu'il autorise l'apprenant à se tromper et à recommencer jusqu'au moment de sa réussite (car c'est bien de cela dont il s'agit...) toute ambition et tout espoir sont autorisés.
Le problème est que cette distinction n'est pas donnée : elle doit se construire. Permettre son édification réclame vigilance, tempérance et conviction. C'est par conséquent au formateur qu'il revient de mettre en situation les stagiaires afin qu'il s'approprient cette différenciation.
Le maitre doit être d'abord et avant tout le garant de cet apprentissage tout en le rendant accessible à tous : il doit donc préparer en amont (c'est bien son rôle majeur) la séquence qui va l'autoriser et le mettre en place. Dans le cours (on se situe toujours dans le moment d'apprentissage) ce n'est pas à lui de travailler mais aux élèves qui sont confrontés dès lors à ce qu'ils ne savent pas faire. Préparer une séquence d'apprentissage avec éthique et professionnalisme, c'est prévoir tous les écueils que va rencontrer l'élève dans sa démarche non pas pour les amoindrir mais pour lui permettre de les surmonter en lui laissant toute latitude quand à la stratégie utilisée et lui donner la possibilité d'évaluer sa propre tâche. Et par conséquent de recommencer...
J'ai toujours été frappé par la détermination d'un petit d'homme face à l'apprentissage de la marche, et ce, jusqu'à sa propre réussite. Et pourtant que d'échecs auparavant (il était dans l'apprentissage : il essayait, échouait, s'en informait et réessayait infatigablement)! Dès lors pourquoi à l'école on ne permet pas à l'élève de prendre sa propre autonomie qui passe par la rectification de sa trajectoire toute personnelle jusqu'à son succès? ]]>Enseigner peut s'apprendre - Jean-Paul julliand
https://charmeux.fr/blog/index.php?2012/01/31/196-enseigner-peut-s-apprendre#c2386
2012-02-04T17:30:50+01:00Jean-Paul julliandEnseigner peut s’apprendre… dans la vraie vie !
Il y a un ou deux ans, travaillant sur mon projet de film sur la formation des maîtres, je ne m’imaginais pas à quel point « Enseigner peut s’apprendre ! » allait tomber pile au cœur des débats actuels. Certes le grand public ne...
Enseigner peut s’apprendre… dans la vraie vie !
Il y a un ou deux ans, travaillant sur mon projet de film sur la formation des maîtres, je ne m’imaginais pas à quel point « Enseigner peut s’apprendre ! » allait tomber pile au cœur des débats actuels. Certes le grand public ne s’est pas (encore) emparé de cette question, mais les « entourages » de tous les candidats réfléchissent à la « réforme de la réforme ». Les forces syndicales concernées en font autant. Et moi je suis bien décidé à continuer jouer à l’électron libre… au sein du SNEP-FSU et bien au-delà.
Le piège actuel serait de limiter les débats à l’existence (ou pas) d’un pré-recrutement en fin de licence et à la place des concours. Posée ainsi, cette problématique va faire ressortir tous les éternels antagonismes entre le disciplinaire et le professionnel, entre les savoirs savants et le « pédagogique », entre les pré-requis et l’applicatif, entre un « avant » et un « après », qui, historiquement, ont conduit à l’échec de fond de la structure IUFM.
Le film « Enseigner peut s’apprendre ! » montre, certes à grands traits, ce que pourrait être une formation intégrée du début de la licence 1 à la fin du master 2, y compris (ce qu’il n’aborde pas) jusqu’aux deux premières années d’entrée dans la profession. Il propose aussi, comme premier pilier de toute véritable réforme de fond, que toutes les UFR (en tous cas celles concernées par la formation des maîtres), lancent des recherches sur les conditions de la transmission des savoirs dont elles ont la responsabilité ; recherches ne se limitant pas à la seule didactique de leurs disciplines. De la même façon, la nécessité d’une alternance interactive saute aux yeux lors des débats qui suivent les projections du film. En même temps que s’exprime une remarque systématique : « OK pour l’EPS ! Mais ailleurs ? », parfois complétée d’un « OK pour l’UFRSTAPS de Lyon ! Mais dans les autres STAPS ? »
Je n’ignore pas la tentation de penser « transition », voire « politique des petits pas », pour aller vers une réforme qui semble copernicienne Je n’ignore pas, non plus, les a priori idéologiques de certaines forces en présence. D’un côté, les partisans du tout disciplinaire. De l’autre, les fans de la sous-estimation de l’importance des savoirs, qui noient tout dans l’acquisition de vagues compétences générales, oubliant les connaissances. Et moi, en bon constructiviste (pour faire simple), je rêve de commencer à construire un prof provisoire à chaque étape de sa formation, pour le déconstruire et le reconstruire l’année suivante ; sauf qu’il ne s’agit pas que d’un rêve, puisque ça existe dans « le village Gaulois » de l’UFRSTAPS de Lyon !
Je vais donc tenter de contextualiser mes propositions dans la période actuelle, en les résumant à grands traits.
D’abord sur le quantitatif, ayant donc des implications budgétaires, tout doit partir de la publication d’un plan pluriannuel de recrutements d’enseignants et de personnels du système éducatif, intégrant, notamment, les effets des éventuels « bougés positifs » de la réforme des retraites. Le manque actuel de candidats (dramatique dans certaines disciplines) sera aussi comblé par l’annonce d’un pré-recrutement rémunéré dès la fin de la licence. Mais, attention, ce pré-recrutement ne doit, surtout pas, être compensé par des interventions en pleine responsabilité dans les écoles, collèges et lycées de ces étudiants.
Il est clair que, dans le cadre d’une alternance interactive, les pré-recrutés n’apporteront aucun moyens nouveaux ; au contraire ils en coûteront de par les divers tutorats qu’ils nécessiteront. L’idéal serait que le nombre de pré-recrutés en fin de licence soit exactement celui des postes devant être mis au concours deux ans plus tard ; l’inévitable « déperdition de candidats » en cours de route étant compensée par un concours « deuxième voie », situé en fin de master 2, ainsi que par une « troisième voie » de type CAPES Interne.
Je sais bien que, dans la pratique, ce chiffre peut être plus bas, mais, si c’est plus « cool » pour les finances publiques, c’est moins « sympa » pour les étudiants, et, surtout, ça ne règle pas la dramatique question des inégalités sociales face à la réussite dans cette voie universitaire. En effet, l’histoire de la formation des profs d’EPS montre que, dans les années soixante et soixante-dix, l’existence d’un concours d’entrée à l’ENSEP, puis, plus tard, celle de l’accès aux IPEPS, a tiré vers le haut la formation de tous les candidats. Pourtant, seule une minorité d’entre eux (140 sur 1500 par exemple) était finalement pré-recrutée à la fin de la première année post-bac.
Pour ce qui me concerne, je ne jouerai pas la transition. Je jouerai le pilotage de la formation par l’évaluation.
Autrement dit, je positionnerai, dès le pré recrutement, certes une épreuve de contrôle des connaissances, mais aussi une épreuve d’évaluation d’une formation professionnelle intégrée. Pourquoi pas dans l’esprit de celle que j’ai expérimentée depuis 1996 en deuxième année de licence (que l’on voit dans le film) et qui, en gros, a été introduite dans le CAPEPS 2011 au sein de l’oral 2… en un an. Résultats : tous les UFRSTAPS de France ont modifié leurs enseignements en quelques mois, vers ce que je pense être une bonne direction. Il existe parfois des « nœuds » de savoirs, des verrous didactiques, où tout se joue.
Aujourd’hui, je suis convaincu que la nature même des épreuves du pré-recrutement va décider de tout.
Plus je réfléchis, plus je suis convaincu que le « politique » devrait avoir le courage (à charge pour lui de mesurer les souplesses budgétaires qu’elle lui permet) de proposer cette conception du pré-recrutement. A partir de là, il suffit de mettre en place, pour la voie 1 (les pré-recrutés) un concours en une seule étape en fin de cursus, donc au cours de l’année de master 2. Pour les candidats de la voie 2 (qui seraient une minorité), l’année de master 2, peut être rythmée par une épreuve d’admissibilité qui contrôlerait les mêmes compétences que celles du pré-recrutement, mais deux ans (au moins) plus tard.
Cette condition nécessaire (mais certes pas suffisante) bougerait, d’abord, tout l’équilibre et la conception même des maquettes des études proposées aux étudiants de L1 à M2. Ensuite, elle pousserait les UFR, dans toutes les disciplines, à se lancer dans des recherches sur la transmission de leurs savoirs. La conception même des mémoires de master en serait modifiée, car directement ciblée « enseignement ». Il est évident que, dans l’urgence mais pas seulement, les compétences existantes dans les UFR et les IUFM, mais aussi dans les lycées, collèges et écoles seraient à mobiliser ; ce qui, nécessairement, constituerait la colonne vertébrale d’une véritable formation professionnelle continuée (à créer ou recréer de A à Z).
Servons-nous du film « Enseigner peut s’apprendre ! » pour changer la vraie vie… en nous battant sur le noyau dur qui, pour moi, se cache dans le contenu même des épreuves du pré-recrutement.]]>Enseigner peut s'apprendre - Laurent Carle
https://charmeux.fr/blog/index.php?2012/01/31/196-enseigner-peut-s-apprendre#c2385
2012-02-04T09:01:20+01:00Laurent CarleLa pédagogie EPS met à égalité de capacité d’apprentissage et de formation l’élève et le maitre. Dans la pédagogie de Jean Paul Julliand, crois-je, le maitre est au milieu des élèves, mais pas au centre du dispositif classe. L’élève y est au cœur parce qu’il est auteur de ses...
La pédagogie EPS met à égalité de capacité d’apprentissage et de formation l’élève et le maitre. Dans la pédagogie de Jean Paul Julliand, crois-je, le maitre est au milieu des élèves, mais pas au centre du dispositif classe. L’élève y est au cœur parce qu’il est auteur de ses apprentissages. Ce n’est pas le maitre qui lui apprend, c’est lui qui s’apprend en interaction avec ses pairs. Le maitre l’accompagne, le guide et le soutient avec bienveillance dans ses tâtonnements.
Les situations d’apprentissage ne sont pas des situations de contrôle. Les deux sont contradictoires. Soit on apprend, soit on évalue. Pendant les séquences d’apprentissage, le maitre ne fait pas cours et ne se met pas en position dominante, il ne surveille pas et ne contrôle pas. Il aide. Il participe (au sens de : fournir sa part dans le développement des acquisitions et dans la réalisation d’un ouvrage). Il collabore avec ses élèves au progrès commun. Écouter des explications ne suffit pas. On apprend en faisant. Quand il donne une explication, quand il fait la « leçon », c’est pour répondre ponctuellement à une question ou à une demande. Il met ses élèves en position d’initiative collective et/ou individuelle. Et surtout, il fait avec eux, comme l’officier monte à l’assaut avec ses hommes. Il se met en situation avec et comme ses élèves, pas au-dessus.
En somme, c’est l’élève qui montre au prof comment se confronter aux difficultés d’apprendre et comment réagir. Réussir, ce n’est pas gagner des places ou des points, c’est comprendre et produire pour progresser en maturité et en autonomie parmi ses semblables, et non se mesurer avec eux en concurrent.
Enseigner, ce n’est pas faire cours, c’est collaborer, c’est faire avec, en même temps, en association de production. Chanter, danser, écrire, imprimer, lire, comprendre, compter, dialoguer, décorer, accorder, relire… Car le plus important dans la symbiose cognitive entre maitre et élèves, c’est la relation. Pas n’importe laquelle. Celle qui se fonde sur la coopération, sur la réciprocité, sur la confiance et sur ce qui l’inspire. »
« La symbiose est une association à avantages et/ou inconvénients réciproques et partagés, entre partenaires (« locaux ») avec des bénéfices (« globaux ») pour la nouvelle entité émergente. » Wikipedia.
Si c’est bien ce que je crois avoir compris, c’est la révolution scolaire, la libération de l’école, le débarquement en Normandie.]]>Enseigner peut s'apprendre - Eveline
https://charmeux.fr/blog/index.php?2012/01/31/196-enseigner-peut-s-apprendre#c2384
2012-02-03T09:53:14+01:00EvelineCher Didier,
Je pense que mes collègues d'EPS ont dû bondir en lisant la seconde partie de votre commentaire : ce n'est évidemment pas pour "montrer" comment on doit faire que le prof de gym fait (pas toujours, c'est vrai, mais souvent !) en même temps que ses élèves ce qu'il leur demande....
Cher Didier,
Je pense que mes collègues d'EPS ont dû bondir en lisant la seconde partie de votre commentaire : ce n'est évidemment pas pour "montrer" comment on doit faire que le prof de gym fait (pas toujours, c'est vrai, mais souvent !) en même temps que ses élèves ce qu'il leur demande.
C'est pour accompagner le travail.
Les élèves ont besoin souvent de se sentir "accompagnés" par le maître quand ils travaillent. Il faut reconnaître que, dans les autres disciplines, ils ont rarement satisfaction sur ce point. Le prof qui regarde par-dessus l'épaule du gamin ce qu'il est en train d'écrire, ne l'accompagne pas : il le surveille. Très différent !
Surtout, il lui impose une situation particulièrement désagréable (et inutile !), dont il connaît pourtant le caractère désagréable, quand il s'agit de lui : j'en connais plus d'un qui rabroue violemment compagne ou compagnon quand celui-ci (ou celle-ci) se livre à ce genre de curiosité pour savoir ce qu'il lit ou écrit. Protestation ponctuée d'un "J'ai horreur de ça, tu le sais bien !!!"...
Ah ! Ces problème de cohérence... ou de mémoire : pas faciles à gérer, n'est-ce pas ?]]>Enseigner peut s'apprendre - didier chauvin
https://charmeux.fr/blog/index.php?2012/01/31/196-enseigner-peut-s-apprendre#c2381
2012-02-02T15:21:59+01:00didier chauvinLe point commun qu'a le prof d'EPS avec les autres enseignants peut sans doute se trouver dans la "gymnastique" (corporelle pour le premier et intellectuelle pour les seconds, l'important pour un élève est d'être actif : dans son corps au moment du cours d'EPS (pas uniquement...)et dans...Le point commun qu'a le prof d'EPS avec les autres enseignants peut sans doute se trouver dans la "gymnastique" (corporelle pour le premier et intellectuelle pour les seconds, l'important pour un élève est d'être actif : dans son corps au moment du cours d'EPS (pas uniquement...)et dans son esprit pour les autres. Quelle autre instance que l'école peut substituer au réflexe la réflexion? Penser, c'est agir et surtout réussir.
Quant à l'égalité entre le prof et l'élève qui se manifeste dans le cours d'EPS puisque l'enseignant y est contraint de montrer comment on procède (encore que la seule imitation ne peut suffire à apprendre) elle peut résider dans le fait que l'enseignant qui a préparé sa séquence d'apprentissage ne sait si elle va permettre à tous de réussir et l'élève, quant à lui, ignore si le travail qui lui est demandé va lui faire connaître le succès, son succès. Car au final, seule la réussite de chacun est essentielle.
Didier Chauvin]]>