En guise de cadeau de Noël, c'est un petit coup de pied dans une fourmilière bien pensante que j'ai envie d'offrir aux amis du blog — deux sous de réflexion sur ce qui est brandi comme une devise admirable par beaucoup, y compris certains de ceux qui se battent à nos côtés, et qui a le don de me hérisser chaque fois que je l'entends.
Elle réveille en moi des révoltes anciennes, provoquées durant l'exode en 40, par la prétendue charité de dames dites charitables, qui exigeaient, du haut de leur supériorité morale, dépourvue notamment de toute empathie, que je boive leurs louchées de lait tiédasse, écœurant et plein de peau, et que je leur leur dise merci par-dessus le marché (ce que, du haut de mes huit ans, je refusais avec énergie).
L'assimilation est certes excessive, à première vue, mais plus légitime en fait qu'il n'y paraît. Cette revendication — ancienne— n'a de généreux que l'apparence.

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