J'émerge d'un festival de marionnettes, dans ma petite communauté de communes du Sud-Ouest — confidentiel : rien à voir avec Charleville-Mézières, ou Mirepoix ! — mais où sont venues des compagnies admirables présentant des spectacles fabuleux, à la fois par leur beauté, leur poésie, leur drôlerie, leur richesse de pensée... et le travail qu'ils avaient exigé.
Les enfants, même tout petits (les plus jeunes avaient à peine trois ans) étaient fascinés et heureux, réagissant, riant, répondant aux invitations des marionnettistes... Mais à côté, parmi les adultes accompagnants (enseignants et parents), certains d'entre eux (un bon tiers) n'ont pas cessé de bavarder, parfois à voix assez haute, sans s'intéresser le moins du monde à ce qui se passait sur la scène — au point que des remarques navrées et improvisées se sont ajoutées au texte des histoires racontées, pour déplorer ce sans-gêne — hélas, sans aucun résultat ! Il est vrai qu'il aurait fallu écouter pour pouvoir les entendre !

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